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Histoire des écrans flexibles

Comme bon nombre de technologies, celle des « écrans mous » (on dira plutôt flexibles ou souples), trouve sa genèse dans les départements recherche et développement de grands groupes industriels du secteur Hi-Tech.

Explorons cette genèse via l’expérience du groupe Philips, l’un des pionniers de cette technologie :

Histoire des écrans flexibles / souples

Avant 2000, les écrans souples faisaient partie du domaine de la science-fiction, ou tout du moins ne dépassaient pas le stade de l’imagination scientifique, mise en image pour offrir une idée du concept.

Les propriétés des polymères sont étudiées certes, mais sont loin d’avoir révélé tous leurs secrets, dont un en particulier leur capacité à se « tordre » tout en gardant et en reprenant leur structure et forme d’origine.

La 1ère pierre est posée par le groupe Philips, qui, à l’automne 2000 rend public une information clé dans ce processus de conquête technologique : la mise au point, par les scientifiques de son laboratoire de recherche aux Pays-Bas, d’un écran de la taille d’un timbre poste utilisant des transistors plastiques en lieu et place de l’habituel silicium.

Certes, cet écran est encore rigide, mais c’est là le point de départ, celui qui ouvre les portes de la maniabilité des polymères.

Le 1er prototype industrialisable de Philips est prêt en 2004. La production attendue la 1ère année est alors de 5.000 écrans flexibles.

Ce prototype d’écran souple peut reproduire une image monochrome (niveaux de gris), composée de 80 000 pixels et sur 5 pouces de diagonale (environ 12 centimètres).

Ses propriétés lui permettent d’être enroulé sous la forme d’un tube de 2 centimètres de diamètre. Avec une fréquence de rafraichissement de 1 seconde, aucune image animée ne peut encore y être visualisée.

La connectique reste à perfectionner. A terme, l’écran souple de Philips pourra interagir, via connexion sans fil classique, avec les terminaux courants comme le téléphone mobile, smartphone ou PDA.

Caractéristiques techniques

Philips a précisé certains éléments techniques de son écran flexible :

  • écran TFT LCD QVGA (320×240 pixels)
  • résolution de 85 dpi
  • épaisseur de 3 feuilles de papier (25 microns)
  • matrice active contentant 76 800 transistors organiques en couche mince combinés à un panneau avant électrophorétique (encre électronique développé par la société E Ink).
  • poids : 3,5 grammes.

La feuille de plastique est composée de mini-capsules contenant chacune des milliers de particules blanches et noires répondant à des impulsions életriques opposées.

Le texte se forme instantanément et les caractères noirs apparaissent sur fond blanc même lorsque le courant est coupé. Ceci réduit la consommation électrique de l’écran souple.

A l’inverse des écrans classiques qui émettent de la lumière, l’écran souple utilise la lumière ambiante ce qui permet de lire les éléments affichés sur l’écran depuis n’importe quel angle de vision, et le tout en plein jour !

Fondements

Fort de ce succès, et au regard de l’intérêt qu’une telle technologie suscite, Philips a décidé de créer un département spécifique à ces produits de très haute technologie.

Son nom : Polymer Vision NV

Son objectif : produire et commercialiser les écrans souples de la marque

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